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Être à la nature| Résonances art-science

Le troisième axe de résonance

Tout au long de 2025 le projet Résonances art-science se développe autour de quatre axes de résonance thématiques: Être au cosmos, Être au virtuel, Être à la nature, Être au corps.

Ces axes seront déployés sur le campus de l'Université Paris-Saclay et chez les partenaires impliqués : Le Cube Garges, le Forum des images, le musée des Arts et Métiers et la Société Française de Radiologie.

Sur chaque axe, nous imaginons :

 

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Être à la nature

L’axe de résonance Être à la nature se déploie de juin à décembre 2025 et implique l’L'Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant (IDEEV) avec ses trois laboratoires Écologie Société Évolution (ESE),  Evolution Génomes Comportement Ecologie (EGCE), et Génétique Quantitative et Evolution (GQE), le Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE), Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences du Numérique (LISN) et le musée des Arts et Métiers de Paris, l'un des plus anciens musées techniques et industriels au monde, lequel a présenté pour la saison culturelle 2024-2025 l’exposition Empreinte Carbone. Dans le cadre de cet axe de résonance et de la Nuit Blanche 2025, le musée a accueilli l’installation art-science L’Air de rien du 7 au 17 juin.

Les laboratoires, pendant trois mois, accueilleront des œuvres art-science afin de susciter la curiosité, de favoriser les échanges, de stimuler les interactions et d'encourager tout le monde à participer aux événements associés. En effet, plusieurs journées de couplage art-science ouvertes à la communauté de l'Université Paris-Saclay et au personnel des laboratoires impliqués sont organisées autour de ces expositions :

 

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Nuit Blanche - 7 juin 2025 - musée des Arts et Métiers

Être à la nature | musée des Arts et Métiers

L’Air de rien, un nouveau parcours art-science a été créé à l’occasion de la Nuit Blanche 2025, le samedi 7 juin, au musée des Arts et Métiers à Paris où il resta ouvert ensuite jusqu’au 17 juin 2025. L’Air de rien est une promenade la tête en l’air et les pieds sur terre à travers deux œuvres :

Cette installation a conclu la saison du musée, tout en inaugurant le troisième axe des Résonances art-science : Être à la nature.

Lors de la Nuit Blanche, les artistes et scientifiques Béatrice Albert, Charles Menard, Guillaume Junot, Ikse Maître, Nadia de Bernardi, Tim Schneider, Vincent Hulot ont été sur place pour accueillir et présenter les installations au public. Environ 3400 personnes ont visité l’installation le 7 juin.

Être à la nature | IDEEV

Dans le cadre de l'axe de résonance Être à la nature, l’IDEEV participe avec l'exposition de :

OuCLiPo

Mariejulie Bourgois

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OuCLiPo est un projet spéculatif qui propose de repenser la façon dont nous innovons afin d’anticiper les conséquences en amont du processus technologique. L’art et le design servent à dessiner cette fiction et à projeter le public dans une expérience écologique ironique. Le design spéculatif utilise la fiction pour anticiper les innovations et questionner les dystopies technologiques séduisantes. Le solutionnisme technologique est confrontée à la réalité prométhéenne, engageant nos valeurs, les communautés, les controverses et l’expertise scientifique.

Différentes productions sont associées :

– Start-up Nubus

– Collectif d’Artivistes FakeCLoud

– Installation interactive Homogenitus

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Cosmologie Virale

Marie Truffier

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Un grand filet en métal accueille une foule virale ; des éléments en terre absorbent et diffusent des transformations ; des cônes craquelés racontent. Cosmologie Virale nous plonge dans un monde spectral d'il y a des millions d'années – mais dont l’histoire subsiste au fond de nos chairs. Dans cette zone trouble, qui ne permet plus de saisir où s’arrêtent les frontières des choses, des processus s’emmêlent et relatent la plasticité de ceux qui vivent, invisibles, avec, contre et parmi nous.

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Perturbatio 

[Conception] Charles Ménard-Wendling
[Conception & développement] Tim Schneider

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Perturbatio est une installation participative qui entend rendre visible l'émergence d'effets cumulatifs d'actions individuelles sur notre environnement. Le public est invité à réfléchir à de nouvelles échelles et fait face à la difficile tâche de relier des activités supposées banales à leurs conséquences globales. Perturbatio entend faire méditer sur notre enchevêtrement au sein de systèmes sociaux, techniques et culturels qui nous entourent. Étymologiquement, perturbatio désigne « l’introduction d'irrégularités dans un système ». Les variations sont un processus fondamental de la vie qui permet les évolutions biologiques et les dynamiques physiques. Cependant, au-delà d'un certain seuil et d'une certaine échelle, ces perturbations mettent en péril le fragile équilibre de la vie sur Terre auquel nous appartenons. Comme une empreinte de notre affairement collectif, Perturbatio reflète la nature décentralisée et collective de la crise écologique.

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La Grande Échelle 

[Conception] Jérémy Jacob, Benjamin Cadon, Nada Caud
[Création graphique] Olivier Morvan

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La Grande Échelle a pour objectif de rendre ludique et accessible les petites et grandes échelles spatiales et temporelles nécessaires à la compréhension des phénomènes climatiques et des enjeux environnementaux. Une expérience immersive où le participant utilise son corps pour évoluer dans le temps et dans l’espace, mieux appréhender les changements d’échelles et comprendre les enjeux environnementaux grâce à ce dispositif fruit de la collaboration de chercheurs, d’artistes et de développeurs. La première itération de cette installation concerne l’évolution de la teneur en CO2 de l’atmosphère de – 800 000 ans à nos jours, à partir du travail de recherche mené dans le cadre du projet ICOS.

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L’Air du pollen

[Conception céramique] Béatrice Albert, Nadia de Bernardi
[Scénographie] Ikse Maître
[Composition sonore] Vincent Hulot
[Développement numérique] Tim Schneider

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Une dizaine de sculptures en céramique suspendues dans l’espace, représentant des grains de pollen démesurément agrandis, comme échappés d’un herbier céleste. Ils paraissent inertes, rigoureux, presque scientifiques, et révèlent des textures cachées, des aspérités fragiles. Chaque grain de pollen raconte une histoire, ensemble ils nous parlent de biodiversité. Le merveilleux de ce vivant microscopique insoupçonné interroge sa fragilité et son devenir.

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Solastalgies

Araks Sahakyan

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Solastalgies est une série de dessins commencée en 2023 au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement. La série de dessins est née à partir des interactions d’Araks Sahakyan avec les climatologues et des scientifiques du laboratoire. Elle voulait dessiner la neige, la glace, le froid avec beaucoup de couleurs. Utilisant les feutres, ce n’est pas une tâche simple, puisqu’il n’y a pas beaucoup de couleurs claires. Elle voulait aussi réfléchir à ce que seraient les couleurs dans l’avenir après tous ces changements qui se produisent sur la planète. Elle voulait comprendre comment seraient les couleurs si jamais nous utiliserons la biogéoingénierie qui, nous le savons, peut transformer la lumière, donc les couleurs. Dessiner des glaciers en train de fondre, c’est comme faire un parallèle avec la mémoire de la peau qui pourrait aussi fondre et disparaître, comme un glacier. Les glaciers pour la planète sont comme la peau pour le corps, des frontières entre un monde intérieur et le monde extérieur, l’intime et le collectif.

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Être à la nature | LSCE

Dans le cadre de l'axe de résonance Être à la nature, le LSCE participe avec l'exposition de L'Air du pollen et de :

Dendromité

[Conception] Claire Damesin, Karine Bonneval
[Montage] Gabrielle Reiner
[Son] Jean-Michel Ponty
Production Light Cone, catalogue Collectif Jeune Cinéma

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Dendromité met en relation la respiration d'un corps humain et celle d'un arbre. L'espace du film s'inspire des chambres de mesure qui permettent d'isoler une zone du végétal afin d'enregistrer puis d'analyser ses échanges gazeux avec l'atmosphère. Dans une « chambre » à l’échelle du tronc d’un arbre, une caméra thermique spécifique a permis de rendre visibles les respirations humaines et de l'arbre. Une relation sensible s'installe entre les deux corps, transformant l'expérience scientifique en expérience sensuelle et poétique. Le spectateur, comme le personnage du film, se trouve dans une « chambre » avec l'arbre, il est convié à partager son intimité.

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Arboresciences

[Artistes photographes] Julie Audic & Christian Rizk
[Écophysiologiste] Claire Damesin

Arboresciences

L’exposition Arboresciences est une invitation à la réflexion autour du thème de l’arbre comme être vivant en connexion continue avec son entourage direct. Elle propose un croisement de regards sur les interactions entre art et science.
En faisant dialoguer la recherche scientifique et l’approche artistique, de nouvelles perceptions s’ouvrent pour découvrir une part mystérieuse de l’arbre à la fois sensible et rationnelle nous invitant à déambuler entre précision scientifique et onirisme artistique. Le regard est alors embarqué vers d’autres horizons, visibles comme invisibles, où se dévoile alors une mise en lumière de l’arbre sous forme ‘‘d’enluminures photographiques’’. Ce mot emprunt de Moyen-Âge porte en lui la lumière. Il s’agit d’une mise en lumière, sorte de reévélation lumineuse qui s’apparente à la photographie.

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La Jungle

Araks Sahakyan

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Dans La Jungle Araks Sahakyan fait une recherche sur la jungle qui habite à l’intérieur et à l’extérieur de son corps et de son cerveau. Warming stripes, fenêtres, ballons rouges ou encore l’Enlèvement de Proserpine… avec ce dessin conçu en partie au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, elle a voulu comprendre les interférences de différents types de violences: guerres, violations, catastrophes climatiques, pertes, et comment ces violences laissent des traces sur notre peau.
est une recherche sur la jungle qui habite à l’intérieur et à l’extérieur de mon corps et de mon cerveau. Warming stripes, fenêtres, ballons rouges ou encore l’Enlèvement de Proserpine… avec ce dessin conçu en partie au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, j’ai voulu comprendre les interférences de différents types de violences: guerres, violations, catastrophes climatiques, pertes, et comment ces violences laissent des traces sur notre peau.

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Oceans layers

Araks Sahakyan

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Inspirée par les recherches océanographiques et par ses rencontres avec des océanographes qui lui ont raconté sur leurs missions sur le Marion Dufresne, l’un des plus grands navires de recherche scientifique au monde, Araks Sahakyan questionne l’océan comme un territoire intime où nos peurs sont à la fois profondes et clairement visibles.

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Enigma

Sami Korhonen

Enigma

Plus nous respectons l'environnement, plus il prend soin de nous.
Cet art vidéo traite du calme nécessaire qu'il faut avoir pour relancer cette relation et comprendre, une fois pour toutes, que la nature n'a aucun problème à reprendre son pouvoir, à réclamer ses droits.

 

Être à la nature | LISN

Dans le cadre de l'axe de résonance Être à la nature, le LISN participe avec l'exposition de Perturbatio.

 

Journée de couplage art-science

Mardi 4 novembre 2025 de 9h30 à 19h- Gratuit

IDEEV - Institut Diversité Écologie et Évolution du Vivant - 12 rue 128, 91190 Gif-sur-Yvette

La journée de couplage art-science d’Être à la nature est conçue pour favoriser des résonances entre scientifiques, artistes et institutions à la fois culturelles et scientifiques. Le programme de cette événement est particulièrement riche. Cliquez sur le bouton ci-dessous pour découvrir le programme et vous inscrire.

L'objectif de la journée est de :

Ces rencontres sont l’occasion de croiser les regards, d’expérimenter et de créer ensemble de nouveaux ponts entre l’art et la science, en mettant en lumière la diversité des approches et des contributions.

Je m'inscris à la journée !

Programme de la journée

 

Les intervenants de la journée du couplage du 4 novembre

Ikse Maître

Ikse|Xavier Maître est physicien et chercheur au CNRS au Laboratoire d'Imagerie Biomédicale Multimodale de Paris-Saclay (BioMaps, CEA, CNRS, Inserm, Université Paris-Saclay). Ses premières recherches se concentraient sur les fondements de la mécanique quantique ainsi que sur les mécanismes de l’intrication quantique et de la décohérence. Aujourd'hui, il combine la physique atomique et la physique médicale pour développer de nouveaux outils d'exploration du corps humain. Il coordonne le projet d'innovation européen V|LF-Spiro3D portant sur la spirométrie par résonance magnétique 3D.

Ikse Maître a initié le groupe science-art-société Le sas , au sein duquel il mène des recherches en art-science basées sur une interaction homme-machine sans contraintes. Il développe des expériences art-science et s'appuie sur des décalages de réalité pour tester nos relations avec le monde et engager le public. Il coordonne également le lot de travaux sur les technologies immersives pour le projet européen sur le patrimoine culturel Artcast4D et étudie les clés de l'immersion dans l'espace public au Forum des Images, à travers l'installation Ariadne’s Fibres.

 

Tim Schneider

Tim Schneider a été formé à la physique des hautes énergies et est titulaire d'un doctorat en radiothérapie et hadronthérapie. Ayant évolué vers le domaine de l'art-science, ses recherches à l'Université Paris-Saclay sont maintenant centrées sur les installations immersives dans des espaces ouverts et sur l'étude de nouvelles approches pour les systèmes de suivi des personnes et des mouvements. En outre, il est membre du collectif

Le sas où il travaille principalement sur la création et le développement d'œuvres et d'expériences d'art numérique interactives.

 

Christian Delécluse

Christian Delécluse conçoit la création artistique comme une praxis intégrant sensibilité et raison, dépassant ainsi le dualisme traditionnel. Passionné par la coévolution entre l'humain et ses outils, il invente des « machines sensibles » qui renvoient le spectateur à sa propre subjectivité et invitent à transformer nos représentations du monde. Son approche, à la fois politique et subversive, cherche à dépasser les frontières de la pensée en créant un synchronisme inédit entre art, science et sacré. À travers des œuvres comme « Hic Sunt Dracones », il explore la tension entre gravité et liberté, offrant des expériences multisensorielles qui réinterrogent nos rapports à la nature et aux structures de domination.

 

Karine Bonneval

Depuis une dizaine d’années, les projets de Karine Bonneval — installations, dispositifs d’écoute, pratiques collectives — engagent le corps : le nôtre, humain, et celui des plantes. À travers ces tentatives de duo, elle explore les possibilités d’un dialogue sensoriel, inscrit dans une temporalité partagée, où nos perceptions peuvent peut-être, pour un moment, se rejoindre. Née à La Rochelle en 1970, elle vit et travaille dans le Cher, diplômée de l’école des Beaux-Arts d’Angoulème et de l’ESAD de Strasbourg. Elle collabore depuis une dizaine d’années avec différents laboratoires d’écologie végétale en France et à l’étranger.

 

Claire Damesin 

Claire Damesin occupe un poste à l’Université Paris-Saclay au sein du laboratoire ESE (Ecologie, Société et Evolution) dans l'équipe "Ecophysiologie végétale". Après plus de 20 ans à travailler sur les arbres forestiers en tant qu’écophysiologiste, elle développe depuis 2015 une écologie des relations humaines à la nature et pose les bases d’une écologie introspective. Ses travaux visent à relier les écologies scientifique, perceptive et comportementale tout en questionnant la signification d’ « être écologiste ». Elle associe écologie, psychologie et philosophie tout en privilégiant les collaborations avec des artistes.

 

Christian Rizk & Julie Audic

Christian Rizk & Julie Audic sont artistes photographes. Ils travaillent en duo depuis une vingtaine d’années avec une photographie plasticienne et développent une technique singulière sans retouche ni trucage appelée Photographie Intensive. Cette technique inspirée des origines de la photographie est basée sur un long temps d’obturation et une chromie inverse des couleurs. Ils s’intéressent à la photographie qui révèle les forces invisibles des sujets qu’ils approchent. La création de passerelles entre l’art et la science fait partie de leurs préoccupations continues. Ils explorent le vivant avec la même approche nous invitant à une expérience sensible de l’arbre.

 

Fanny Rybak

Fanny Rybak est enseignante-chercheuse dans l'équipe Communications acoustiques (Institut des neurosciences Paris-Saclay, université Paris-Saclay). Elle enseigne la biologie et la diversité animale, la biologie sur le terrain et l'éthologie. Elle est très attachée à une approche in situ du vivant, sur le terrain, dans ses enseignements et ses recherches. Elle est responsable de la préparation à l’agrégation SVSTU de l'Université Paris-Saclay et croit en l’importance fondamentale pour une société de la formation des enseignants en sciences de la vie et de la Terre et, plus généralement, de la transmission des savoirs. Dans ses travaux, et les projets de recherche auxquels elle participe elle s’intéresse aux signaux acoustiques échangés dans un contexte reproducteur, territorial et social (vie en groupe), chez différentes espèces d’oiseaux et d’insectes.

 

Hélène Courvoisier

Décrypter le langage des oiseaux, c'est l'objectif des recherches menées par Hélène Courvoisier, enseignante-chercheuse à l'université Paris-Sud rattachée à l'Institut des Neurosciences Paris-Saclay. Les enjeux de telles études sont multiples, de la mise au point de systèmes d'éffarouchement à l'étude de la biodiversité.

 

Araks Sahakyan

Araks Sahakyan (1990) est un artiste transdisciplinaire basé à Paris. Élevé en Espagne. Né en Arménie. Actuellement en résidence à la Scène de Recherche ENS Paris-Saclay - en collaboration avec le LSCE Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement CNRS-CEA-UVSQ Saclay - soutenue par le Programme régional de résidences d'artistes d'Ile-de-France FR.

 

Sophie Nadot

Au travers d’approches phylogénétiques et développementales, je cherche à caractériser les patrons d’évolution de la forme des fleurs (notamment la symétrie florale) et du pollen, et à identifier les facteurs ayant pu contribuer à la diversification des formes. Je m’intéresse également à des questions liées à la biodiversité végétale en milieu urbain.

 

Céline Riauté

Directrice adjointe en charge du Pôle Aménagement et Environnement de la Direction de l'Aménagement du Patrimoine et de l'Immobilier. Objectif : Campus 2030 - Revalorisation urbaine et paysagère du Campus Vallée Universitaire.

 

Teurk

Teurk est un artiste contemporain français qui vit et travaille à Paris. Il puise son inspiration dans l’expérimentation sous toutes ses formes qu’elle soit technique, organique ou chimique. Il trouve le point de départ de son travail plastique et pictural dans ses recherches autour du métal. A travers ses multiples facettes artistiques (sculpture, installation, performance, cinéma, peinture), Teurk interroge les différentes échelles pour explorer l’invisible et bâtir le monumental.

 

Davide Faranda

Je suis directeur de recherche CNRS en sciences du climat au laboratoire LSCE de l'Institut Pierre Simon Laplace et l'Université Paris-Saclay, et chef d'équipe du groupe ESTIMR qui travaille sur le changement climatique des événements météorologiques extrêmes. Mon expertise principale est l'attribution des événements météorologiques extrêmes au changement climatique. Je suis également associé au London Mathematical Laboratory, Londres, Royaume-Uni et au Laboratoire de Météorologie Dynamique de l'Ecole Normale Supérieure à Paris. 

 

Béatrice Albert

Enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Saclay, Béatrice Albert cherche à comprendre comment les différentes formes des plantes sont générées par le vivant ainsi que l’influence de ces formes sur leur succès reproducteur.

 

Nadia de Bernardi

Designer au sein de bureaux de style Parisien et internationaux pendant de nombreuses années, Nadia de Bernardi poursuit son chemin créatif à travers la pratique de la céramique. 

 

Mariejulie Bourgeois

Artiste numérique & Designer, Docteure en Esthétique Science et Technologie des Arts et Enseignante. Française née en 1981 à Paris, elle vit et travaille à Cachan. En 2008, elle suit le Mastère Nouveaux Médias de l’ENSCI dans lequel elle amorce une recherche utilisant les technologies numériques. Puis elle intègre le cycle de recherche d’EnsadLab sur les Dispositifs Relationnels et les Installations Interactives en 2009. En 2018, elle soutient un doctorat en Esthétique, sciences et technologies des arts sur les « Fictions solaires : les dispositifs qui simulent les comportements de la lumière du Soleil » à l’Université Paris 8. Elle enseigne depuis 2013 à l’Université de Paris-Saclay et depuis 2021 elle a co-fondé le CondéDesignLab à l’École De Condé à Paris.

 

Marie Truffier

Marie Truffier est artiste, designeuse et agrégée de design. Diplômée de l’École des Arts Décoratifs – PSL en 2023 et formée à l’ENS Paris-Saclay en tant que normalienne, elle rejoint en 2024 le laboratoire EnsadLab-PSL. Depuis 2020, elle développe un travail de recherche-création autour des imaginaires associés aux microbes. À travers la conception de dispositifs artistiques multisensoriels, son projet de thèse, Contaminations Affectives, cherche à interroger le rôle de l’expérience affective dans la perception des dynamiques microbiennes. En parallèle de ses recherches, elle cofonde en 2023 le collectif La Plaine, un lieu de fictions où plasticien·nes et chercheur·es collaborent à la création de performances mêlant texte, image, décor et production sonore.

 

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Charles Ménard

Charles Menard est un artiste visuel et doctorant franco-suisse. Son travail explore nos différents régimes de sensibilité à l'anthropocène à travers diverses disciplines audiovisuelles (argentique, digital-art, photographie, scan LiDAR). Charles est le cofondateur de L'Observatoire de la fiction, une association qui a pour mission d'étudier les représentations de l'écologie dans les œuvres de fiction.

 

Jérémy Jacob

Directeur de recherche CNRS au LSCE. Ses sujets de recherche sont les outils moléculaires et isotopiques du diagnostic environnemental, l'évolution des socio-écosystèmes durant l’Anthropocène, les i

nteractions hommes/milieux/climats durant l’Holocène et les impacts des crises climatiques du Cénozoïque sur les écosystèmes continentaux.

 

Anaïs Raynaud

Diplômée de l’école du Louvre, passée par le MuCEM et le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, Anaïs Raynaud est attachée de conservation et cheffe de projet au département des Expositions et des Manifestations culturelles du musée des Arts et Métiers. Elle a coordonné l’exposition du musée consacrée à l’empreinte carbone (octobre 2024). Dans ce cadre, elle a développé une démarche durable incluant l’éco-conception mais également un décentrage de la position du musée et une réflexion sur la place des publics.